Chaque jour, environ 100 millions de barils de pétrole sont consommés, mais dans le même temps, il y a de moins en moins de découvertes de nouveaux champs de pétrole. L'augmentation brutale du prix des hydrocarbures en 2008 a fait ressurgir l'idée de pic pétrolier. D'un point de vue géologique, il n'existe pas de risque d'une défaillance imminente de l'approvisionement en pétrole, mais les tendances à moyen terme sont inquitéantes, à cause notamment de la bassie régulière des découvertes depuis les années 1970.
Le pic pétrolier
Le pic de Hubbert ou "pic pétrolier" corresponda au moment à partir duquel la production mondiale de pétrole commencera à décliner. Les experts ne s'accordent pas sur les dates, mais celle-ci devrait intervenir dans les prochaines années, tout au plus vers 2050.
Certains spécialistes évoquent davantage un plateau qu'un pic de production, qui se traduira par une stagnation à partir d'un certain seuil. Les productions pourraient satisfaire la demande durant une vingtaine d'années au moins, avec un plateau de production de l'ordre de 4000 mililards de mètres cube par an.
La question se pose aussi pour les pays du Golfe quand à l'après-pétrole. Les Emirats Arabes Unis ont déjà réussi leur transition avec Dubai qui est à la pointe de la modernité et l'Arabie Saoudite suit le même chemin avec le Plan Vision 2030.
Le pétrole non conventionnel
En plus du pétrole classique, d'importantes réserves dans des catégories non conventionnelles sont à considérer : pétrole lourd, sables et shistes bitumineux, huile de schiste, conversion de gaz en liquide. Il n'existe pas d'évaluation de ces réserves, mais elles sont susceptibles de jouer un rôle important à l'avenir.